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Sury-aux-Bois

Gironné d'argent et d'azur de huit pièces, les pièces d'azur chargées chacune d'un lys d'argent.

Blason de la commune de Sury-aux-Bois adopté le 5 janvier 2001.
Blason de la commune de Sury-aux-Bois adopté le 5 janvier 2001.

L'activité locale pour inspiration

Ces armoiries, particulièrement élégantes et originales, font directement référence à un trait marquant de l'économie locale ancestrale : plusieurs moulins à vent et à eau sont en effet attestés sur le territoire de la commune. Le tournoiement des ailes ou des roues est évoqué par le gironné.

 

Sous l'autorité de nombreuses familles

Les couleurs ne doivent rien au hasard puisqu'elles reprennent celles portées par la plus ancienne lignée seigneuriale connue, dès le XIVe siècle, celle des Bléré (ou Blaire) qui portaient : burelé d'azur et d'argent de 10 pièces.

 

De plus, parmi les nombreuses familles ayant présidé aux destinées de la localité, certaines se distinguent par une présence plus marquée, les Marçay notamment, au XVIIIe siècle. Leur nom apparaît dans plusieurs actes notariés conservés aux Archives départementales. Plusieurs membres de cette famille font également partie des personnalités inhumées dans l'église. Ils portaient d'azur à 8 lis d'argent posés en orle. Les armoiries de la commune leur empruntent les lis d'argent, présentés de manière inhabituelle.

 

Référence à Saint Georges

Par ailleurs, faire une référence à Saint Georges était incontournable pour plusieurs raisons :

  • l'église est placée sous son patronage
  • une fontaine lui est dédiée
  • le culte de saint Georges s'est développé en Syrie et Sury signifierait précisément "le syrien"

 

Les hagiographes distinguent deux épisodes dans la vie du saint : la lutte fameuse contre le dragon et la résistance miraculeuse aux épreuves de son martyre, épisode moins connu. Ayant refusé de sacrifier aux idoles pendant la persécution de Dioclétien, il fut supplicié en 303 et sorti indemne des plus effroyables tourments dont celui de la roue hérissée de glaives. Le gironné peut aussi bien évoquer les éclats de la lance restés enfoncés dans le corps du monstre que les rayons de la funeste roue brisée par les anges, dans les deux cas, symboliser la victoire sur le mal.

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