Thorailles
D’or au tau de gueules, coupé de gueules à deux clefs d’or passées en sautoir, à la bordure d’azur chargée de deux crosses d’or, celle de dextre étant contournée.
Une longue histoire féodale
Les clefs posées en sautoir et la crosse abbatiale font référence à l'abbaye de Ferrières, seigneur de Thorailles sous l'Ancien Régime dont les armes sont : d'azur à deux clefs passées en sautoir l'une d'or, l'autre d'argent, accompagnées de deux fleurs de lys d'argent, l'une en chef, l'autre en pointe, accostées d'un croissant d'argent au flanc dextre et d'une étoile d'or à senestre.
La bordure du blason rappelle que la plus ancienne construction médiévale de la commune fut une motte féodale dite "la Motte à Cocu", nom d'une ancienne famille de Thorailles, qui a été arasée au XXe Siècle. Cette motte se trouvait au nord-ouest de l'église.
La crosse épiscopale permet de rappeler le souvenir de Tristan de Salazar (vers 1431-1518), archevêque de Sens qui vécut, pendant son enfance, au lieu-dit la "Grande Maison" et qui blasonnait : écartelé au 1 et 4 d'or à cinq piques de fer de sable posées en sautoir, au 2 et 3 de gueules à cinq étoiles d'or aussi en sautoir sur le tout d'argent à l'aigle d'azur à deux têtes.
Enfin, l'emploi du tau, pièce héraldique rare, est un clin d'oeil au nom de la commune. En effet, en héraldique, l'usage des lettres est interdit.