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Mardié

D'argent à la fasce de sinople chargée d'une boucle d'or, accompagnée de 3 hures de sanglier de sable défendues d'argent, posées deux en chef, une en pointe.

Blason de la commune de Mardié adoptée le 2 mars 1998.
Blason de la commune de Mardié adoptée le 2 mars 1998.

Le Pont-aux-Moines, facteur de développement de la cité

L'étude du passé de la commune a fait ressortir en premier lieu, que le prieuré du Pont-aux-Moines, relevant de l'autorité des abbés de Cluny, a durablement marqué le développement de la cité, dont il a constitué du XIe siècle à la fin du XVIIe siècle le principal pôle de stabilité.

 

Un précieux passé historique

D'autre part, au nombre des quelques fiefs possédés par des seigneurs laïcs, le domaine de Latingy était sans conteste le plus important. Qu'il ait appartenu à la famille du Garde des Sceaux de Louis XVI, Armand-Thomas Hue de Miromesnil -qui sollicita en vain l'honneur d'être associé au grand Malesherbes pour défendre le roi lors de son procès- n'est pas l'aspect le moins prestigieux de son histoire.

 

Il a ainsi été admis que le nouvel emblème héraldique de Mardié ne saurait reposer sur des fondements plus solides que ceux fournis par la combinaison des armoiries du prieuré du Pont-aux-Moines (d'argent à une fasce de sinople c'est à dire vert, chargée d'une boucle d'or) et de celles des Miromesnil (d'argent à 3 hures de sanglier de sable c'est à dire noir défendues d'argent). Le hasard veut que leur parti et leurs couleurs se conjuguent avec un rare bonheur, dans le respect des principes et des règles héraldiques.

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